Résumé :
Dix nouvelles qui explorent l’idée du message laissé en urgence, du besoin de s’adresser à quelqu’un ou de l’envie de dire ce qu’on n’a jamais pu dire autrement. Dix confessions laissées sur un répondeur, prêtes à être révélées à qui veut bien les entendre.
Sous la direction de Geneviève Morin avec
Laurence Beaudoin-Masse — Juin plus huit / Émile Bilodeau — Le grand déménagement / Gabrielle Boulianne-Tremblay — Fièvre / Geneviève Rioux — Pièce manquante / Josiane Ménard — Délai de traitement /Étienne Coppée — Nature morte sur fond doux/ Elisabeth Massicolli — Ce numéro n’est plus en service /
Mara Joly — Ce que la racine carrée de l’hypoténuse
ne m’a pas appris /Alice Morel-Michaud — À qui de droit, ce message
ne vous est pas destiné /Vincent Roberge (les louanges ) — Rodéo
Résumé :
Dix nouvelles qui explorent l’idée du message laissé en urgence, du besoin de s’adresser à quelqu’un ou de l’envie de dire ce qu’on n’a jamais pu dire autrement. Dix confessions laissées sur un répondeur, prêtes à être révélées à qui veut bien les entendre.
Sous la direction de Geneviève Morin avec
Laurence Beaudoin-Masse — Juin plus huit / Émile Bilodeau — Le grand déménagement / Gabrielle Boulianne-Tremblay — Fièvre / Geneviève Rioux — Pièce manquante / Josiane Ménard — Délai de traitement /Étienne Coppée — Nature morte sur fond doux/ Elisabeth Massicolli — Ce numéro n’est plus en service /
Mara Joly — Ce que la racine carrée de l’hypoténuse
ne m’a pas appris /Alice Morel-Michaud — À qui de droit, ce message
ne vous est pas destiné /Vincent Roberge (les louanges ) — Rodéo
Appréciation :
Un recueil de nouvelles, on le sait, c’est toujours un pari risqué. Pourtant, ce collectif avait déjà tout pour me plaire : une ambiance des années 90, des messages échangés par téléphone fixe, une couverture pastel au toucher agréable, et de grandes émotions.
Pendant mon adolescence, on laissait souvent un message sur une boîte vocale pour faire une déclaration d’amour, pour dire tout ce qu’on n’avait pas eu le temps de dire lors de notre dernière rencontre, ou ce qu’on n’osait pas dévoiler en personne. Mais surtout, c’était une manière de se vider le cœur, comme dans la nouvelle de Laurence B. Massé. Aujourd’hui, il est rare que quelqu’un laisse encore un message vocal ou l’écoute régulièrement. Le message texte ou les messages vocaux sur les réseaux sociaux ont remplacé l’appel traditionnel. D’ailleurs, la préface du livre aborde parfaitement cette évolution de la communication orale liée au téléphone.
Ce livre est entré dans ma vie grâce au club de lecture de la Librairie le Sentier à Sainte-Adèle. J’étais enthousiaste à l’idée de lire un collectif jeunesse et d’en discuter avec d’autres lecteurs. C’est fascinant de partager des impressions sur les mêmes mots et de découvrir des avis si différents.
Lors de notre rencontre mensuelle, nous décortiquons chaque texte, analysons notre perception du sujet, de la ligne directrice du recueil, ce que nous avons aimé, ce qui nous a laissés indifférents, mais surtout ce que nous aurions aimé y trouver et si certains remaniements étaient nécessaires. Laurence, notre animatrice et co-propriétaire de la librairie, nous demande toujours de choisir un mot pour résumer notre ressenti sur le livre. Ce mois-ci, nos mots étaient : solitude, écho, éclectique, humain, profond, intérieur et introspection.
Nos coups de cœur communs ont été ceux de Gabrielle Bouliane-Tremblay, Geneviève Rioux, Étienne Coppé, Mara Joly et Vincent Roberge. Bien sûr, impossible d’avoir des avis totalement identiques, mais nous avons tous vécu de fortes émotions à travers cette lecture. Nous avons été confrontés à nos propres douleurs et à nos pertes, bousculés par des pages qui traduisent une réalité crue et sensible à la fois. En résumé, ce choix mensuel a été un véritable plaisir pour tous.
Un grand merci aux éditions de la Bagnole de m’avoir réconciliée avec les recueils de nouvelles. Mention spéciale pour les ressources à la fin du livre, qui méritent d’être saluées. Vous avez gagné mon sceau d’approbation. À quand le deuxième ?
Appréciation :
Un recueil de nouvelles, on le sait, c’est toujours un pari risqué. Pourtant, ce collectif avait déjà tout pour me plaire : une ambiance des années 90, des messages échangés par téléphone fixe, une couverture pastel au toucher agréable, et de grandes émotions.
Pendant mon adolescence, on laissait souvent un message sur une boîte vocale pour faire une déclaration d’amour, pour dire tout ce qu’on n’avait pas eu le temps de dire lors de notre dernière rencontre, ou ce qu’on n’osait pas dévoiler en personne. Mais surtout, c’était une manière de se vider le cœur, comme dans la nouvelle de Laurence B. Massé. Aujourd’hui, il est rare que quelqu’un laisse encore un message vocal ou l’écoute régulièrement. Le message texte ou les messages vocaux sur les réseaux sociaux ont remplacé l’appel traditionnel. D’ailleurs, la préface du livre aborde parfaitement cette évolution de la communication orale liée au téléphone.
Ce livre est entré dans ma vie grâce au club de lecture de la Librairie le Sentier à Sainte-Adèle. J’étais enthousiaste à l’idée de lire un collectif jeunesse et d’en discuter avec d’autres lecteurs. C’est fascinant de partager des impressions sur les mêmes mots et de découvrir des avis si différents.
Lors de notre rencontre mensuelle, nous décortiquons chaque texte, analysons notre perception du sujet, de la ligne directrice du recueil, ce que nous avons aimé, ce qui nous a laissés indifférents, mais surtout ce que nous aurions aimé y trouver et si certains remaniements étaient nécessaires. Laurence, notre animatrice et co-propriétaire de la librairie, nous demande toujours de choisir un mot pour résumer notre ressenti sur le livre. Ce mois-ci, nos mots étaient : solitude, écho, éclectique, humain, profond, intérieur et introspection.
Nos coups de cœur communs ont été ceux de Gabrielle Bouliane-Tremblay, Geneviève Rioux, Étienne Coppé, Mara Joly et Vincent Roberge. Bien sûr, impossible d’avoir des avis totalement identiques, mais nous avons tous vécu de fortes émotions à travers cette lecture. Nous avons été confrontés à nos propres douleurs et à nos pertes, bousculés par des pages qui traduisent une réalité crue et sensible à la fois. En résumé, ce choix mensuel a été un véritable plaisir pour tous.
Un grand merci aux éditions de la Bagnole de m’avoir réconciliée avec les recueils de nouvelles. Mention spéciale pour les ressources à la fin du livre, qui méritent d’être saluées. Vous avez gagné mon sceau d’approbation. À quand le deuxième ?
