Titre : Le compte est bon

Auteur/Autrice : Louis Daniel Godin-Ouimet

Maison d’édition : La Peuplade

ISBN : 9782925141709

Public cible : Roman adulte

Genre : Autofiction

Mots-clés : Filiation, Adoption, Écriture de l’intime

Libraire : Suzanne

Résumé : L’enfant arrive dans sa famille à l’âge de cinq jours. Très jeune, amour et argent le taraudent. A-t-on une dette envers quelqu’un lorsqu’on a été adopté ? Il ne cesse dès lors de compter de manière obsessive les pertes et les gains : un chocolat chapardé, un billet de vingt dollars confisqué, le lot d’un jeu télévisé, des cadeaux à sa mère comme des actes manqués. Mais comment y trouver son compte ? Comment compter jusqu’à soi quand un écart, une brèche, un trou, apparaît entre les souvenirs de l’enfance et ce qui fut vraiment, entre son milieu social et ses nouvelles passions ? Comment combler ce trou que représentent les cinq premiers jours de la vie où l’on flottait entre deux noms ?

Appréciation :

La lecture de ce roman peut dérouter par sa forme. Il est écrit dans un souffle, avec une urgence d’écrire. Au fil de la lecture, on s’habitue peu à peu aux répétitions et variations, au rythme desquelles on entre dans la psyché du narrateur. Ce style en boucle reflète ses pensées, ses obsessions autour des nombres, et ses souvenirs sur lesquels son esprit vient buter, sans jamais pouvoir être certain : est-ce que ça s’est vraiment passé comme ça? M’a-t-on menti? Qu’ai-je déformé avec le temps? Louis Daniel Godin-Ouimet nous offre son expérience de la pensée, des plus intimes, et ses réflexions sur la famille, les origines, la pauvreté. J’ai été touchée par sa tentative de réduire l’écart entre lui et ses proches par l’écriture.