Titre : Texter, Publier, Scroller
Auteur/Autrice : Emmanuelle Parent
Maison d’édition : Écosociété, Collection Radar
ISBN : 9782897199852
Public cible : 12 ans et plus
Genre : Essai, Documentaire ado
Mots-clés : ado, médias sociaux, cellulaire, internet, Facebook, Instagram, TikTok, écran
Libraire : Maude
Résumé :
Mieux connaître les codes et les non-dits des réseaux sociaux, découvrir leurs bons et mauvais côtés, rester soi-même, cultiver un équilibre, voilà ce que propose ce livre où de nombreux ados témoignent de leur réalité.
Titre : Texter, Publier, Scroller
Auteur/Autrice : Emmanuelle Parent
Maison d’édition : Écosociété, Collection Radar
ISBN : 9782897199852
Public cible : 12 ans et plus
Genre : Essai, Documentaire ado
Mots-clés : ado, médias sociaux, cellulaire, internet, Facebook, Instagram, TikTok, écran
Libraire : Maude
Résumé :
Mieux connaître les codes et les non-dits des réseaux sociaux, découvrir leurs bons et mauvais côtés, rester soi-même, cultiver un équilibre, voilà ce que propose ce livre où de nombreux ados témoignent de leur réalité.

Appréciation :
RADAR est une collection d’essais destinés aux adolescent.e.s et aux jeunes adultes, publiée par les éditions Écosociété. Avec son graphisme éclatant, attrayant et coloré, chaque volume de la collection aborde des sujets actuels en profondeur. Les essais décryptent chaque facette des enjeux traités et poussent la réflexion plus loin, surtout lorsque les « bonnes » réponses semblent absentes. C’est au lecteur de se forger sa propre opinion.
Dans cet opus, on parle des réseaux sociaux et de tout ce qui a un lien avec Texter, Publier, Scroller. Sans tomber dans le piège du discours moralisateur, l’essai engage un dialogue autour de ces trois aspects.
Pour le premier aspect, Texter, il est question de la malédiction de la disponibilité constante. L’autrice rappelle que la clé pour se préserver réside dans une communication réfléchie. Elle s’interroge aussi sur la notion de vie privée, remettant en question si elle est réellement possible ou si elle n’est qu’une illusion.
Concernant le second volet, Publier, l’essai aborde les codes sociaux qui régissent cette pratique, ainsi que les enjeux liés à la confiance en soi et les répercussions potentielles de la participation en ligne. Une réflexion sur les différentes applications est proposée, en fonction de la temporalité du contenu et de l’audience visée. L’autrice évoque la popularité passée de MSN, qui encourageait les jeunes à se déconnecter et à vivre plutôt que de faire croire que tout le monde était constamment sur son téléphone.
Enfin, dans le troisième volet, Scroller, l’autrice dresse le portrait du « mangeur de temps libre » par excellence. À travers une image frappante, un jeune qui participe à son enquête illustre les dangers de cette pratique :
« Je ne contrôle pas la vie des autres, tu fais ce que tu veux, mais si, sur ton lit de mort, tu te dis : “Oh, j’ai passé trop de temps sur mon cellulaire, j’aurais pu faire plein d’autres choses, profiter de l’extérieur…”, c’est trash. »
Cependant, l’essai n’oublie pas de rappeler les véritables intentions des géants du numérique : nos données sont utilisées à des fins marketing, et rien n’est jamais totalement gratuit. Les plateformes sont conçues pour nous inciter à consommer sans cesse, avec des notifications qui perturbent nos systèmes de récompense et créent une dépendance, qu’il s’agisse de musique, de vidéos ou d’autres contenus. Tout est fait pour nous empêcher de penser. Être présent en ligne, c’est comme voter : chaque moment passé sur un téléphone ou une tablette influence le paysage numérique que nous façonnons. À chaque petit geste, nous avons un impact.
Pour agrémenter cet essai bienveillant qui se veut déculpabilisant, l’autrice propose également une longue liste d’activités à découvrir ou à tester, afin de réduire la dépendance à Texter, Publier, Scroller et de rétablir un équilibre dans nos vies numériques.
Appréciation :
RADAR est une collection d’essais destinés aux adolescent.e.s et aux jeunes adultes, publiée par les éditions Écosociété. Avec son graphisme éclatant, attrayant et coloré, chaque volume de la collection aborde des sujets actuels en profondeur. Les essais décryptent chaque facette des enjeux traités et poussent la réflexion plus loin, surtout lorsque les « bonnes » réponses semblent absentes. C’est au lecteur de se forger sa propre opinion.
Dans cet opus, on parle des réseaux sociaux et de tout ce qui a un lien avec Texter, Publier, Scroller. Sans tomber dans le piège du discours moralisateur, l’essai engage un dialogue autour de ces trois aspects.
Pour le premier aspect, Texter, il est question de la malédiction de la disponibilité constante. L’autrice rappelle que la clé pour se préserver réside dans une communication réfléchie. Elle s’interroge aussi sur la notion de vie privée, remettant en question si elle est réellement possible ou si elle n’est qu’une illusion.
Concernant le second volet, Publier, l’essai aborde les codes sociaux qui régissent cette pratique, ainsi que les enjeux liés à la confiance en soi et les répercussions potentielles de la participation en ligne. Une réflexion sur les différentes applications est proposée, en fonction de la temporalité du contenu et de l’audience visée. L’autrice évoque la popularité passée de MSN, qui encourageait les jeunes à se déconnecter et à vivre plutôt que de faire croire que tout le monde était constamment sur son téléphone.
Enfin, dans le troisième volet, Scroller, l’autrice dresse le portrait du « mangeur de temps libre » par excellence. À travers une image frappante, un jeune qui participe à son enquête illustre les dangers de cette pratique :
« Je ne contrôle pas la vie des autres, tu fais ce que tu veux, mais si, sur ton lit de mort, tu te dis : “Oh, j’ai passé trop de temps sur mon cellulaire, j’aurais pu faire plein d’autres choses, profiter de l’extérieur…”, c’est trash. »
Cependant, l’essai n’oublie pas de rappeler les véritables intentions des géants du numérique : nos données sont utilisées à des fins marketing, et rien n’est jamais totalement gratuit. Les plateformes sont conçues pour nous inciter à consommer sans cesse, avec des notifications qui perturbent nos systèmes de récompense et créent une dépendance, qu’il s’agisse de musique, de vidéos ou d’autres contenus. Tout est fait pour nous empêcher de penser. Être présent en ligne, c’est comme voter : chaque moment passé sur un téléphone ou une tablette influence le paysage numérique que nous façonnons. À chaque petit geste, nous avons un impact.
Pour agrémenter cet essai bienveillant qui se veut déculpabilisant, l’autrice propose également une longue liste d’activités à découvrir ou à tester, afin de réduire la dépendance à Texter, Publier, Scroller et de rétablir un équilibre dans nos vies numériques.